Seasick Steve est sympa, cool. Oui, y a pas d’autres mots. Il est bienveillant sur scène, nous raconte des anecdotes, nous emporte là-bas, dans le grand ouest américain sous le soleil écrasant du désert de Mojave à bord d’une Mustang 67 ou sur un cheval (Keep a horse between me and the ground !). Après avoir fait monter une spectatrice sur la scène (dont il n’occupe qu’un petit quart), lui avoir susurré une chanson d’amour et lui avoir dédicacé un vinyle, il repart pour un autre morceau et s’aperçoit qu’il a oublié de brancher sa guitare. Guitare dont il change à chaque morceau, avec quelques pièces venues d’ailleurs, notamment un banjo métallique sortant des sons du fond de Memphis ou une guitare carrée qui semble être constituée d’un emballage de vieux pané et d’un manche à balai. On ferme les yeux et on se retrouve dans un vieux bar à blues des bas-fonds de Chicago, avec un public qui lui parle, qui cri, on s’attend presque à voir voler une bouteille de bière. Il (Steve) s’adresse à la technique pour demander d’abaisser les projecteurs qui aveuglent le premier balcon, il parle de son (excellent) batteur au look improbable qui vient de se faire saisir sa Volvo break par le fisc. On referme les yeux, et on se retrouve à faire du stop sur la route 66 avec lui. En bref, vous l’aurez compris, ce n’était pas un concert, c’était une soirée entre vieux pote, et l’un d’entre eux joue de la musique, et en joue bien !
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